Pour le président de la République l’effort doit être également partagé par les collectivités locales.
Une petite semaine après l’adoption de la réforme des collectivités territoriales, Nicolas Sarkozy a défendu cette même réforme devant le 93 ème Congrès de l’association des maires de France (AMF) qui se tient à Paris - Porte de Versailles jusqu’au 25 novembre.
Cette réforme, outre la création d’un nouvel élu -le conseiller territorial- en lieu et place des conseillers général et régional, vise également à modifier un « système épouvantablement complexe » qui souffrait d’une « déperdition d’énergie considérable ».
« Dans les trente années passées, on n’a pas eu le courage de couper dans les dépenses de fonctionnement, et c’est tellement plus facile de couper dans les dépenses d’investissement », a poursuivi Nicolas Sarkozy
pour qui « il n’existe pas de grandes réformes sans qu’il y ait de grands débats et de grandes oppositions », prenant exemple sur la réforme des retraites ou celles des cartes judiciaires et militaires. « Et une fois que la réforme est faite, les choses se calment comme par miracle », remarque-t-il.Il a appelé tous les maires à participer à la réduction de la dépense publique, dans le sillage des efforts de l’Etat. « Expliquez-moi comment on peut sortir la France de la maladie des dépenses et de l'endettement en ne touchant qu'à 35% de la dépense publique, celle de l'Etat ? », s’est interrogé le chef de l’Etat. « Si on veut réduire nos déficits, si on veut réduire notre endettement, il faut qu'on s'y mette tous »
Devant des maires inquiets de la pérennité de leurs ressources fiscales avec la suppression de la taxe professionnelle, Nicolas Sarkozy leur a rappelé que l’Etat avait garanti une enveloppe de 98 milliards d’euros en 2009 et une de 99 en 2010.
Toujours sur les aspects financiers il a également estimé que l’actualisation des valeurs locatives était « un rendez-vous incontournable » pour 2011.
Source: LeMouvementPopulaire.fr
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