Marsaud à « L’OLJ » : Je vais interroger mon gouvernement sur les retards de l’accord franco-saoudien
« Nous interrogerons le gouvernement sur les retards apportés à la concrétisation de l'accord franco-saoudien d'aide à l'armée libanaise pour 3 milliards de dollars », a déclaré hier à L'Orient-Le Jour M. Alain Marsaud, député des Français de l'étranger pour les zones du Levant et de l'Afrique de l'Est.
M. Marsaud, qui a affirmé « n'avoir pas compris » la politique française de frappes aériennes contre Daech, a estimé par ailleurs que « les Français du Liban ne sont pas plus exposés que les Libanais » aux menaces de l'organisation terroriste, et que la communauté française du Liban « sait prendre les mesures de protection nécessaires » dans les circonstances actuelles.
« De ce fait, a précisé le parlementaire, nous sommes moins inquiets pour nos compatriotes du pays du Cèdre que pour ceux résidant dans les autres pays de la zone. »
En réponse à une question sur ses voyages dans les pays relevant de sa circonscription, notamment au Liban et en Syrie, M. Marsaud a déclaré : « Je viens d'effectuer un voyage au Liban et je m'y rendrai encore prochainement. Quant à la Syrie, je crains qu'un voyage dans ce pays – où je serai forcément accueilli par les autorités en place – ne soit embarrassant pour la diplomatie française. »
Sur la participation de la France aux frappes aériennes contre des positions de Daech en Irak, le député s'est dit « réservé » pour ce qui est de l'utilisation des « Rafale » basés à Abou Dhabi pour effectuer des raids en Irak, ajoutant : « Nous sommes entrés en guerre sans que notre président nous explique le but de cette opération. »
Pour sauver les chrétiens d'Irak, a encore dit M. Masaud, « les frappes aériennes ne suffisent pas, qu'elles soient effectuées en Irak, au Liban ou ailleurs ».
« En ma qualité de député des Français de cette zone ainsi que de nos compatriotes installés en Afrique de l'Est, je pense à la sécurité de nos concitoyens se trouvant là bas et au suivisme de notre politique étrangère, qui expose nos communautés, et cette politique m'inquiète », a-t-il poursuivi.
Revenant à la situation au Liban, M. Marsaud a affirmé que « malgré la gravité de la situation présente, ce pays reste la seule démocratie qui fonctionne et que c'est là une des raisons de l'engagement et de la solidarité de la France à ses côtés ».
« Le Liban fait l'objet d'attaques de mouvements islamistes extrémistes, et ses régions de l'Est et du Nord se trouvent de ce fait menacées », a encore dit le député qui a constaté qu'en ce moment on ne parle pas assez du Liban et de ses problèmes dans les cercles du pouvoir.
C'est probablement pour cela que M. Marsaud a annoncé qu'il interrogera le gouvernement à la tribune de l'Assemblée dans les prochains jours sur l'accord franco-saoudien d'aide militaire au Liban, estimant probablement que c'est là le geste le plus urgent à faire pour que l'armée libanaise, en première ligne de la guerre contre les terroristes, puisse tenir face aux Daech et autres organisations se trouvant à ses frontières et même sur son territoire.
M. Marsaud, qui a affirmé « n'avoir pas compris » la politique française de frappes aériennes contre Daech, a estimé par ailleurs que « les Français du Liban ne sont pas plus exposés que les Libanais » aux menaces de l'organisation terroriste, et que la communauté française du Liban « sait prendre les mesures de protection nécessaires » dans les circonstances actuelles.
« De ce fait, a précisé le parlementaire, nous sommes moins inquiets pour nos compatriotes du pays du Cèdre que pour ceux résidant dans les autres pays de la zone. »
En réponse à une question sur ses voyages dans les pays relevant de sa circonscription, notamment au Liban et en Syrie, M. Marsaud a déclaré : « Je viens d'effectuer un voyage au Liban et je m'y rendrai encore prochainement. Quant à la Syrie, je crains qu'un voyage dans ce pays – où je serai forcément accueilli par les autorités en place – ne soit embarrassant pour la diplomatie française. »
Sur la participation de la France aux frappes aériennes contre des positions de Daech en Irak, le député s'est dit « réservé » pour ce qui est de l'utilisation des « Rafale » basés à Abou Dhabi pour effectuer des raids en Irak, ajoutant : « Nous sommes entrés en guerre sans que notre président nous explique le but de cette opération. »
Pour sauver les chrétiens d'Irak, a encore dit M. Masaud, « les frappes aériennes ne suffisent pas, qu'elles soient effectuées en Irak, au Liban ou ailleurs ».
« En ma qualité de député des Français de cette zone ainsi que de nos compatriotes installés en Afrique de l'Est, je pense à la sécurité de nos concitoyens se trouvant là bas et au suivisme de notre politique étrangère, qui expose nos communautés, et cette politique m'inquiète », a-t-il poursuivi.
Revenant à la situation au Liban, M. Marsaud a affirmé que « malgré la gravité de la situation présente, ce pays reste la seule démocratie qui fonctionne et que c'est là une des raisons de l'engagement et de la solidarité de la France à ses côtés ».
« Le Liban fait l'objet d'attaques de mouvements islamistes extrémistes, et ses régions de l'Est et du Nord se trouvent de ce fait menacées », a encore dit le député qui a constaté qu'en ce moment on ne parle pas assez du Liban et de ses problèmes dans les cercles du pouvoir.
C'est probablement pour cela que M. Marsaud a annoncé qu'il interrogera le gouvernement à la tribune de l'Assemblée dans les prochains jours sur l'accord franco-saoudien d'aide militaire au Liban, estimant probablement que c'est là le geste le plus urgent à faire pour que l'armée libanaise, en première ligne de la guerre contre les terroristes, puisse tenir face aux Daech et autres organisations se trouvant à ses frontières et même sur son territoire.
Retrouver l'intervention de Fabienne Blineau-Abiramia et de Ghassan Ayoub
au JTde la FUTURE TV aujourd'hui à 16h30.
https://www.youtube.com/watch?v=5Zr0ayLKszQ
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