Le président a assuré ce dimanche que la France n'acceptera «jamais le diktat des terroristes et du terrorisme».
Depuis la Guadeloupe, Nicolas Sarkozy a qualifié ce dimanche «l'assassinat» des deux Français enlevés au Niger d'«acte barbare perpétré par des barbares».
«J'ai appris ce dimanche dans l'avion qui m'emmenait de Fort-de-France à Pointe-à-Pitre l'assassinat particulièrement odieux de deux de nos compatriotes au Niger (…). C'est la nation tout entière qui condamne un acte barbare perpétré par des barbares, un acte d'une lâcheté inouïe», a déclaré le président de la République au début de son discours de vœux aux Français d'outre-mer.
«Ce crime odieux ne fait que renforcer la détermination de la France à lutter sans relâche contre le terrorisme et contre les terroristes. Les démocraties ne peuvent pas accepter cela», a-t-il ajouté.
«Les démocraties, c'est leur honneur, c'est leur noblesse, doivent lutter pied à pied contre ces barbares venus d'un autre âge qui veulent terroriser le monde entier. Nous n'accepterons jamais le diktat des terroristes et du terrorisme», a conclu le chef de l'État.
L'opposition campait ce dimanche sur une même ligne d'indignation. La numéro un du Parti socialiste, Martine Aubry, a fait part dès samedi soir de son «immense émotion», ajoutant que «toute la lumière devait être faite sur ce drame». «Les responsables doivent être poursuivis, arrêtés et jugés», a-t-elle lancé.
L'opposition solidaire
Son prédécesseur à la tête du PS, François Hollande, a jugé «légitime et même nécessaire que les forces françaises contribuent à retrouver nos jeunes ressortissants». Il a assuré de la solidarité de l'opposition et réclamé une «concertation permanente». «Sur ce combat-là contre le terrorisme, le fanatisme, le banditisme aussi, parce que tout se confond, il faut être implacables et unis», a-t-il souligné, demandant «des échanges et des informations dans la discrétion».
Même souhait du président du MoDem, François Bayrou, qui a demandé que le gouvernement et le président Nicolas Sarkozy réunissent les responsables politiques «pour partager les informations».
Source : Lefigaro.fr