Dans le cadre de notre université de printemps nous vous encourageons à partager avec nous vos rélexions, inquiétudes, ou propositions quant à la politique de notre pays.
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Cette semaine, nous remercions notre jeune membre, William Thornton, pour cette réfléxion intéressante concernant notre jeunesse et ses attentes vis à vis de la politique de notre président.
2011, une nouvelle année débute pour le président Nicolas Sarkozy et le gouvernement de François Fillon, l’occasion aussi de faire valoir certains points de vus dans l’optique de 2012.
Alors qu’à gauche et plus particulièrement au Parti Socialiste les atermoiements sur un projet cohérent persistent et les luttes intestines se font voir de plus belles, la majorité présidentielle est prête à aller au combat. Qu’en est t il de l’électorat ? Et plus particulièrement celui des jeunes ? Il est fort à parier que l’élection de 2012 se gagnera (et comme d’habitude) au niveau de la classe moyenne, cependant l’arrivée massive de nouveaux votants constitue un facteur non négligeable.
Or la jeunesse, si utopiste et songeuse qu’elle soit, n’est pratiquement jamais acquise à la droite et force est de constater en tant que jeune que Nicolas Sarkozy et l’UMP en général ne font malheureusement pas l’unanimité chez les 18-25 ans. Ce constat doit il pour autant décourager le président et le gouvernement de s’adresser aux jeunes ? Certainement pas, comme l’a d’ailleurs prouvé Monsieur Sarkozy lors de ses vœux à la nation pour la nouvelle année, en mettant l’accent sur deux points très importants : le chômage des jeunes et la formation estudiantine. Avec 23% de demandeurs d’emplois chez les 18-25 ans et un nombre de plus en plus important de nouveaux diplômés qui ne trouvent pas de travail, le chantier est énorme.L’année 2010, secouée par la réforme nécessaire des retraites aura bel et bien illustré les maux de cette jeunesse qui n’a pas hésité à descendre dans la rue et manifesté dans l’inconnu tout en étant manipulée par le PS et les très sacrosaints syndicats d’étudiants. C’est à cette jeunesse là, idéaliste, rêveuse, ayant de forts penchants pour l’école buissonnière qu’il s’agit de redonner confiance en l’avenir loin des clichés et des promesses d’une Ségolène Royal ou d’un Benoit Hamon.
C’est donc avec impatience que pour cette nouvelle année nous attendons les nouvelles mesures concrètes promises par le Président de la République en faveur de la jeunesse.
William Thornton