mardi 14 décembre 2010

Renforcer la sécurité pour garantir la liberté

securite ump liberte1) Nous pouvons être fiers de notre action en matière de lutte contre l’insécurité :

Depuis 2002, nous avons pris toute une série de dispositions pour adapter la réponse pénale aux évolutions de la délinquance :

* Pour lutter contre les bandes : nous avons créé une procédure d’exception pour les délits et crimes commis en « bande organisée » et institué le délit de participation à une bande violente.

* Pour traiter la récidive : nous avons limité les libertés conditionnelles en cas de récidive et avons instauré des peines « planchers ».


* Pour prévenir la délinquance des mineurs : nous avons diversifié et individualisé les mesures à la disposition des juges.

* Pour endiguer la délinquance sexuelle : nous avons permis le bracelet électronique pour les délinquants sexuels après exécution de leur peine ; créé un fichier des délinquants sexuels ; donné la possibilité de retenir dans des centres fermés les auteurs de crimes pédophiles toujours considérés comme dangereux à leur sortie de prison.

* Pour protéger nos enfants dans l’enceinte scolaire : nous avons choisi l’aggravation des peines pour vol commis dans un établissement scolaire, aggravation des peines en cas d'atteinte à un enseignant.

Les peines planchers et les comparutions immédiates sont des outils efficaces pour lutter contre l’impunité dont jouissaient certains délinquants. Il faut absolument accentuer l’effort dans ce domaine. Les Français n’en peuvent plus de voir toujours les mêmes délinquants, connus de tous dans les halls d’immeuble !

Tous les chiffres témoignent de la baisse de la délinquance générale ! L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a publié, mardi 16 novembre, un bilan de la délinquance pour l’ensemble de l’année 2009.

Dans le détail on observe que :

* Les atteintes aux biens décroissent de 0,7%.
* Les escroqueries baissent : le nombre d'escroqueries et d'infractions économiques et financières diminue pour la 1ère fois depuis 2005. Cette baisse s'explique par la décrue des infractions liées aux cartes de crédit (-7,3% en 2009).

Mais, les violences qui étaient stables ont augmenté de 2,8% et elles concernent des délinquants de plus en plus jeunes ! Ainsi, le nombre d'hommes mineurs mis en cause pour vols à main armée est en hausse de 55,7%.

Ces chiffres montrent que la majorité doit rester très mobilisée pour assurer la sécurité alors que la délinquance évolue rapidement. Renforcer la sécurité des Français, c’est garantir leur liberté !

Cette volonté de lutter sans relâche sur le terrain contre la délinquance est plus que jamais la marque de fabrique de la majorité comme le montrent les opérations « coup de poing » menées pour piéger les trafiquants d’arme et de drogue (exemple à Marseille : 124 personnes ont été contrôlées, 78 véhicules fouillés, 7 personnes ont été interpellées).

Les Français ont besoin d’une réponse ferme et réaliste, à l’image des mesures votées dans la LOPPSI en novembre dernier, qui sont à des lieux des récentes propositions lénifiantes du PS sur la sécurité.

2) Pas plus aujourd’hui qu’hier le PS n’arrive à être crédible en matière de lutte contre l’insécurité :

Dans son récent projet sur la sécurité, le PS n’arrive pas à sortir de la culture de l’excuse et des solutions laxistes :

* Dans son projet il continue de nous expliquer que « la violence trouve sa source dans le chômage de masse, dans les inégalités salariales et la dureté des relations au travail… » […] « il faut donc lutter contre les inégalités salariales et pacifier les relations sociales : ce sont notamment les propositions de la Convention sur l’égalité réelle ». Le PS n’a pas rompu avec le discours « naïf » de Lionel Jospin ! Quand est-ce que le PS comprendra enfin que toute violence est inexcusable ?

* Le PS peine toujours à dépasser l’opposition entre prévention et répression : dans les 8 pages du document le mot « prévention » revient 2 fois plus souvent que le mot « sanction » (16 fois contre 8). Et quand le mot sanction est utilisé, c’est avec une réticence pour la prison pudiquement nommée « enfermement » : « Bien évidemment, les sanctions prévues par la loi peuvent aller jusqu’à l’enfermement indispensable dans les cas les plus graves. Mais d’autres solutions existent (…) qui doivent éviter un séjour en prison »

* Le PS reste divisé sur les moyens à déployer pour garantir la sécurité des Français. Un exemple emblématique, celui de la vidéoprotection : «La généralisation de la vidéosurveillance n’a rien de moderne. Son efficacité n’est pas véritablement démontrée dans la lutte contre la délinquance sur la voie publique. Elle n’est pas une demande des citoyens dont on trompe le désir de sûreté à coups de sondages très orientés» déclarait encore Pouria Amirshahi, le secrétaire national aux Droits de l’homme du Parti socialiste, dans une lettre aux militants PS, datée du 13 juillet 2009. Dans son projet, le PS essaie de nous faire croire qu’il change : la vidéoprotection « n’est pas la solution miracle » mais qu’elle est quand même bien « utile dans les endroits clos et pour aider à résoudre des problèmes comme des trafics. »

Le PS nous ressort les vieilles lunes de l’ère Daniel Vaillant qui ont pourtant échoué dramatiquement !

* Quelle est l’idée phare et hyper novatrice du PS ? Recréer la police de proximité qu’on rebaptise « police des quartiers » ! Quelle est la 2nde idée du PS ? Recruter de nouveaux fonctionnaires de police ! Et si les maires socialistes assumaient aussi leurs responsabilités et dotaient leurs villes de vraies polices municipales, de vidéoprotection ?

* Quant au reste, c’est une succession d’incantations naïves dont on ne sait comment le PS compte les mettre en place. Un exemple : « en nous donnant les moyens de construire des villes plus denses, plus actives, plus aérées, plus apaisées et offrant une réelle mixité sociale, nous agirons contre la violence »

* La députée PS Delphine Batho a d’ailleurs critiqué des « solutions anciennes » alors qu'il en faudrait de nouvelles « porteuses d'une fermeté de gauche. Proclamer le droit à la sécurité ne suffit pas. Nous devons être capables d'avoir des solutions opérationnelles face à une insécurité qui s'est endurcie. Trop de propositions ressemblent à ce que nous avons fait entre 1997 et 2002. On s'en tient à des solutions anciennes d'avant le 21 avril ! »


Enfin, si le PS peine tant à être inventif, c’est aussi qu’il reconnaît du bout des lèvres que les solutions portées par la droite depuis 2002 sont les bonnes :

* Le PS déclare : « Nous procéderons à l’évaluation des textes législatifs et réglementaires adoptés en matière de sécurité, afin de déterminer ce qui doit être maintenu, renforcé ou abrogé. La gauche n’est prisonnière d’aucun dogmatisme et saura opérer le tri nécessaire pour garder ce qui fonctionne. » Alors que la gauche claironne que le bilan de la sécurité de Nicolas Sarkozy est « un échec » (Martine Aubry) voilà qu’elle reconnaît qu’il faut garder ce qui fonctionne…

* On attend désormais avec impatience que le PS dise clairement aux Français ce qu’il compte abroger sur la sécurité : faut-il supprimer les peines planchers ? la loi sur les bandes, la loi sur la rétention de sûreté ?

Source : Le mouvement Populaire
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