Le débat sur la binationalité n’a plus lieu d’être car il a été clos par le président de la République lui-même le mardi 7 juin 2011 en déclarant que « nous nous opposerons totalement » à la suppression du droit à la binationalité. Déclaration faite devant les responsables de la majorité présidentielle. Un élément que l’intervenant dans son article de vendredi 28 octobre a oublié de mentionner. Je suis entièrement en accord avec la position du président de la République sur ce sujet.
Je tiens à rappeler que la question de la binationalité n’a jamais été un problème. Pour ma part, j’ai toujours défendu ce qui est une véritable chance et une richesse pour notre pays. Avec ma suppléante Fabienne Blineau-Abiramia, qui fait d’ailleurs partie de ces Français binationaux puisqu’elle est française et libanaise, nous avons déclaré dans une tribune qu’il est impératif de s’attacher,
lors de la campagne des élections législatives des Français établis hors de France, à un enjeu de vérité car beaucoup de préjugés, d’amalgames existent à ce sujet. Nous nous engageons à représenter le plus justement possible ces Françaises et ces Français qui, par leur binationalité, apportent un enrichissement pour notre pays. Je serai porteur de vérité.Jamais un président de la République française n’a été autant impliqué dans la politique internationale, et c’est ce que nous souhaitons poursuivre pour les six prochaines années.
En ce qui concerne ma déclaration sur l’absence d’implication des socialistes sur les sujets des Français de l’étranger, je tiens à préciser qu’elle faisait référence au manque d’intérêt des candidats socialistes dans les débats de la primaire et non, comme le prétend M. Butin, à l’ensemble des militants socialistes. J’invite l’intervenant à bien lire les publications que je poste sur mon site Internet et à ne pas les déformer.
Je suis d’ailleurs heureux d’apprendre que le Parti socialiste n’a jamais cherché à remettre en cause les acquis des Français de l’étranger, notamment en termes de fiscalité, et je l’invite à lire la proposition d’amendement du député socialiste Jérôme Cahuzac qui souhaitait faire payer une taxation aux Français de l’étranger.
Par Alain MARSAUD