Les entrepreneurs français au Liban
RENCONTRE - La section UMP Liban a organisé hier à Beyrouth une rencontre autour du thème de l’économie française au Liban. « Cette dernière a enregistré un léger recul en 2010 », a précisé Fabienne Blineau-Abiramia, déléguée de la section UMP Liban. Les exportations françaises vers le Liban ont ainsi diminué de 23 % ; la France est ainsi passée du 2e fournisseur du Liban en 2009 au cinquième en 2010, ajoute-t-elle.
Elle demeure néanmoins un des partenaires privilégiés du pays, son troisième client après la Suisse et les Émirats arabes unis alors qu’elle n’était que septième en 2009. Ont notamment pris part au débat des chefs d’entreprise français ayant misé sur le Liban pour développer leurs affaires, comme Raphaël Butruille, PDG de la société Vertone Mena, une entreprise de conseil en stratégie et en management. « J’ai choisi le Liban pour rayonner dans toute la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA), a souligné le PDG de la société française. Installés depuis un an dans le pays, nous souhaitions conserver notre identité française comme marque de fabrique dans la région. »
« Par ses ressources humaines hautement qualifiées et son trilinguisme, le Liban répondait ainsi parfaitement à nos attentes, a-t-il poursuivi.
D’autre part, au carrefour des routes du commerce, entre trois continents, son emplacement demeure stratégique. Le Moyen-Orient fait partie des zones du monde qui vont le plus se développer dans les dix prochaines années, conclut-il, et le Liban constitue pour nous un excellent moyen de pénétrer ce marché en devenir. »
D’autre part, au carrefour des routes du commerce, entre trois continents, son emplacement demeure stratégique. Le Moyen-Orient fait partie des zones du monde qui vont le plus se développer dans les dix prochaines années, conclut-il, et le Liban constitue pour nous un excellent moyen de pénétrer ce marché en devenir. »
Même son de cloche pour Franck Ziani, PDG de la société Elodéa, spécialisée dans le traitement des eaux. « Ici, tout nous semble facile, a-t-il déclaré. Le pays est riche en matière grise, en savoir-faire et les choses se mettent en place facilement grâce à un système bancaire efficace, notamment les prêts Kafalat. »
Par Soraya HAMDAN | 17/11/2011