Dans le cadre de notre université de printemps nous vous encourageons à partager avec nous vos rélexions, inquiétudes, ou propositions quant à la politique de notre pays.
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Cette semaine, nous remercions, encore une fois, notre jeune membre, William Thornton, pour ce deuxième article. Cette fois ci, il nous livre son avis sur la politique étrangère de notre pays , il évoque également les différentes révolutions qu'a connues le monde Arabe.
Etre jeune ne veut pas forcément dire qu’on ne peut pas avoir un avis en matière de politique étrangère, après tout nous sommes la génération Facebook, Twitter etc. Ce début d’année 2011, restera en tout marqué dans l’Histoire avec le soulèvement des peuples de la Méditerranée, soulèvement qui en tant que résidants au Liban ne peut nous laisser indifférents.
Voir cette jeunesse, en Tunisie, en Egypte, en Lybie, au Yémen et dans tant d’autres pays arabes se lever pour demander plus de liberté, de dignité et d’égalité représente dans une certaine mesure notre chute du Mur de Berlin à nous, et ça notre Président Nicolas Sarkozy l’a bien comprit.
Il a ainsi a tenu à réagir pour mettre fin à trois mois de critiques virulentes et profondément injustes à l’égard de la politique étrangère qu’il mène. Après tout comme il l’a rappelé très justement lors de son allocution télévisée, qui aurait pu prévoir la chute des régimes autoritaires arabes ? Les Américains ? Les Chinois ? L’Union Européenne ? Le monde entier a été pris au dépourvu, malheureusement tout comme la diplomatie française si volontariste et dynamique soit-elle.
C’est malheureusement Michelle Alliot Marie qui paye les pots cassés après un lynchage médiatique tout bonnement indigne de la République. La présidente du Chêne se voit être la victime collatérale de 40 ans de politique française au Moyen-Orient, de droite comme de gauche. Car oui, il est très facile pour le Parti Socialiste de dénoncer l’attitude de MAM et du Quai d’Orsay, mais n’étaient ce pas ces mêmes socialistes qui ont côtoyé pendant des décennies Messieurs Moubarak, Ben Ali ou Gbagbo au sein de l’internationale socialiste ? François Mitterand n’a-t-il jamais recontré Mouammar Kadhafi dans les années 1980 ?
Il s’agit dès à présent de ne plus de revenir sur le passé, mais de construire l’avenir et d’aider ses peuples à bâtir une réelle démocratie et un Etat de droit digne de ce nom comme l’a affirmé très clairement Nicolas Sarkozy. L’Union Pour la Méditerranée, voulue par notre président, s’avère donc être un dispositif au cœur de la nouvelle coopération qui va peu à peu s’installer et ouvrir ainsi une nouvelle page. Nous sommes donc optimistes quant à la suite des évènements et souhaitons beaucoup de réussite à notre nouveau ministre Alain Juppé, qui avec son expérience saura faire entendre la voix de la France auprès des pays de la Méditerranée.
