Certains voient dans les « salles de shoot » la seule façon d’offrir aux toxicomanes une assistance médicale et de limiter les nuisances pour les quartiers concernés (seringues abandonnées, consommation dans les halls d’immeuble…). D’autres considèrent, à l’inverse, qu’il s’agit in fine d’une incitation à la consommation et un danger pour les riverains.
Jusqu’à présent les autorités françaises ont toujours refusé la mise en œuvre du dispositif,
qui existe déjà chez certains de nos voisins européens (Allemagne, Suisse…). Les choses pourraient néanmoins changer avec l’arrivée de la gauche au pouvoir.
C’est en tout cas ce que souhaite Jean-Marie Le Guen, député et adjoint PS au maire de Paris en charge de la Santé, qui nous explique pourquoi ces centres sont à ses yeux nécessaires.
Philippe Goujon, député-maire UMP du 15e arrondissement, y est quant à lui fermement opposé. Il nous dit lui aussi pourquoi.
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