
De même source, on a indiqué que d'autres contrats pour la modernisation des 51 Mirage 2000 de l'armée de l'air indienne par Thales et la fabrication d'un missile sol-air à courte portée par MBDA avec un partenaire indien étaient en très bonne voie, même si aucun accord ne devrait être signé lundi à l'occasion d'une rencontre entre Nicolas Sarkozy et le Premier ministre indien, Manmohan Singh.
"Ce que nous sommes convenus de dire avec nos partenaires indiens, c'est que des progrès décisifs ont été accomplis et que de ce fait une sorte de point de non retour vers la signature des contrats a été franchi", a indiqué l'Elysée.
S'agissant des contrats militaires, la présidence a fait état d'une signature intervenant "dans les jours qui viennent pour certains, dans les semaines pour les autres". Le projet nucléaire, d'un montant potentiel de sept milliards d'euros, permettrait de concrétiser le protocole d'accord conclu début 2009 prévoyant la fourniture par Areva au groupe public indien NPCIL de deux à six réacteurs de type EPR.
Samedi à Bangalore, la capitale technologique du pays, Nicolas Sarkozy a parlé comme si l'affaire était conclue en se félicitant qu'Areva devienne ainsi "un partenaire essentiel de l'énergie nucléaire indienne" au moment où le pays a décidé de développer cette source d'énergie à marche forcée. Il a souligné que la collaboration de la France avec l'Inde dans le nucléaire n'avait "pas de limites" et rappelé que Paris avait joué un rôle pionnier pour sortir New Delhi de l'"isolement nucléaire" qui lui avait été imposé après ses essais atomique des années 1970, l'assimilant à une "injustice".
Source : NICOLAS SARKOZY - COMITÉ DE SOUTIEN 2012